Peur de mourir, manque d’amour ou rejet de sa féminité : la psychothérapeute "Evelyne Gambino" recense douze « conflits de poids », douze raisons inconscientes d’accumuler des kilos inscrites en nous par notre histoire familiale.
La survie. La graisse, surtout sur la zone abdominale, est vécue comme un moyen de protection face à un éventuel danger.
L’abandon. Un abandon dans l’enfance, un chagrin d’amour : la vie s’immobilise, les kilos s’accumulent. On vit en « stand-by », dans l’attente d’un impossible retour de l’être aimé.
Le manque. Nourriture, argent, amour : si l’on en a manqué dans l’enfance, plus tard on stocke, y compris des kilos.
La non-communication. « Ecoute-moi, regarde-moi » : la prise de poids est un cri pour affirmer son existence.
La fidélité. Fidèle à quelqu’un qui n’est plus, à un amour passé ou à une promesse, on décide d’accumuler des kilos pour ne plus prendre le risque de souffrir à nouveau.
La manipulation. Avec nos kilos en trop, on se positionne en victime afin d’inspirer la pitié, qui devient un redoutable moyen de pression pour obtenir des faveurs.
L’ego. Moi hypertrophié ou moi anémié : le surpoids crie que l’univers, c’est moi, ou, a contrario, que je suis au service de tous, sauf de moi-même.
L’invisibilité. On cache un « hors-norme » (un problème que l’on veut garder secret) en mettant en avant un autre « hors-norme » (l’excès de poids).
L’appartenance. Par peur du rejet et besoin d’identification, on devient gros comme les autres membres de la famille, ou bien l’on tait ses différences sous les kilos.
La féminité. Des parents qui désiraient un garçon, une mère rivale, un père macho : dans tous ces cas, le poids des kilos étouffe l’expression apparente de la féminité.
La masculinité. Un père violent : la prise de poids permet au fils de ne pas ressembler à l’image paternelle en affichant des rondeurs inoffensives.
La sexualité. La frustration des plaisirs de la chair est compensée à l’excès par les plaisirs de la chère.
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